If we burn, you will be my phoenix

I was a heavy heart to carry, my beloved was weighed down. My arms around his neck, my fingers laced to crown.
       

Depuis son essor du XIVème sièle, la ville de Paris avait toujours été considéré comme un berceau de culture et de romantisme à part entière. Très réputée de part une vision touristique, quelque peu faussée par les médias, elle était toujours présentée comme la ville des amoureux, ou bien même l'une des plus belles villes du monde. Et peut être que lorsqu'on faisait parti des touristes qui ne cessaient d'immortaliser des moments uniques à travers le biais d'une photo, peut être aussi qu'en étant comme ces couples, se tenant la main et s'embrassant devant la Tour Eiffel, on pouvait ressentir le bonheur qu'elle offrait. Du moins, peut être. La jeune fille n'était pas du tout d'accord avec cela. En effet, Paris représentait pour elle la ville sale par excellence. Et non ps seulement aux travers les déchets qui arboraient les coins de chaque rues, non, cette ville était sale de part les personnes qui résidaient en ces lieux. Austères, mauvais, toujours pressés, la capitale de la France recevait pourtant des éloges en province, même si certains n'hésitaient pas à révéler les réalités de la chose. Et pourtant, cette grande ville, cette magnificence avait été source de délivrance pour la jeune Eleanore. Ville éclairée, et pourvue d'un certain melting pot, elle avait su lui accorder sa chance et elle appréciait la croquer, telle une pomme d'un rouge écarlate, à pleine bouche. Elle s'y sentait bien, même si parfois, l’oppression de certaines situations l'étouffaient, mais elle avait appris à s'y épanouir, lui laissant ainsi l loisir de croire qu'elle ne pourrait pas vivre sans. Un sourire sur les lèvres, la jeune fille venait tout juste de relever ses cheveux de manière à les attacher en queue de cheval, alors qu’elle vérifiait que son maquillage ne coulait pas. Tout semblait être en ordre, ses yeux mis en avant, comme à chaque fois qu'il le lui demandait, ainsi que ses jambes. Ses longues jambes, qu'elle adorait lui dévoiler, alors qu'il n'avait daigner les lui regarder à aucun moment. Et pourtant, c'était là l'atout principal de la jeune fille, alors qu'elle portait toujours des chaussures à talons aiguilles, de manière à prolonger cette longueur. Son tailleur était parfaitement ajusté, si bien qu'elle vérifiait encore dans le miroir de son couloir, si il ne disposait d'aucun faux plis. Mr Lavoisier détestait cela, il aimait les choses en ordre et sans fioritures. Aussi, c'est avec un sourire satisfait qu'elle descendit les marches de son immeuble afin de rejoindre le métro pour se rendre à son lieu de travail. Nous étions lundi, et comme chaque début de semaine, la jeune fille savait pertinemment qu'elle allait couler sous le travail. Cependant, et contre toute attente, elle adorait cela, ressentir cette adrénaline qui allait la submerger alors qu'elle désirait connaître le court de chaque bourse, se renseigner sur les pourcentages des ventes du week end et ce dans un délais des plus rapides. Tout cela contribuait à la rendre heureuse, alors qu'elle se sentait exister quelque part, du moins il la regarderait alors qu'elle exposerait tous ces chiffres.  « Bonjour Jean. » salua t-elle avec un sourire des plus sincère, le vigile qui venait de lui tenir la porte tout en lui demandant si elle avait passé un bon week end. Eleanore adorait les personnes en général, et ne traitait jamais les autres comme des subalternes, bien au contraire, elle était toujours humaine avec tout un chacun. Bref, elle se dépêcha de gravir les divers étages de l'immeuble. L'ascenseur lui était toujours un espace dans lequel, elle se sentait apaisée et en sécurité. Même si son esprit se laissait distraire par la vision des personnes qui s'affairaient de l'autre côté de cette bais vitrée. Le tintement qui annonçait son arrivée imminente sur son lieu de travail la ramena à la réalité, et c'est d'un pas décidé, qu'elle alla trouver sa place vers son bureau. Elle arrivait toujours la première, et se mettait immédiatement au travail. Pas de pause café, pas de pause cigarette, elle n'avait ni le temps pour le premier, ni l'envie pour le second. Non, il fallait qu'elle se mette au travail. Et c'est ainsi qu'elle se plongea pendant près d'une heure trente dans les divers comptes rendus qu'elle devait donner plus tard dans la journée. Ce ne fut que lorsque le tintement de l'ascenseur sonna à nouveau qu'elle releva la tête et qu’un sourire charmant et sincère naquit sur ses lèvres.  « Bonjour Monsieur Lavoisier. » Elle s'empressa de se relever de son bureau avant de rassembler certains dossiers et ainsi emboîter son pas de manière décisive tout en commençant son discours du jours.  « Nos chiffres sont toujours en hausse. Noël nous a ainsi permis de commencer notre renommée. Et le marché ne cesse d'augmenter la demande. Il semblerait que nous ayons toutefois baissé pour ce qui relève de l'exportation, mais rien de bien grave, puisque votre future campagne va probablement relever la balance. Ah et aussi, Matthieu doit passer vous voir pour ce qui est du graphisme du projet en cours. » Ses yeux se relevèrent enfin alors qu'elle pouvait enfin admirer la beauté si frappante de Cannel. Ses yeux iris se plongeaient dans les siens d'une manière si intense, qu'elle voulait croire qu'il la voyait enfin.  « Vous avez passé un bon week end ? » osa t-elle lui demander, alors qu'elle savait très bien, qu'il désirait savoir comment tournait son entreprise avant le reste. Son sourire restait intact alors qu'elle profitait de cette vision de bellâtre d'une façon si intense qu'elle espérait la garder ancrée encore et encore dans son cœur.