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 |  Sujet: CANNEL - Somewhere in the darkness resound a devastating echo.  Ven 24 Jan - 20:26 | |
|  Cannel Lavoisier
• prénom : Cannel
• nom : Lavoisier
• lieu de naissance : Paris, France
• date de naissance : 13 mai 1986
• métier pratiqué ou études : P-DG de son entreprise de télécommunication
• loisirs : la course - la voile - la natation - l'aviation
• situation amoureuse : célibataire
• qualités & défauts : torturé - lunatique - violent - bagarreur - mystérieux - bosseur - individualiste - perfectionniste
• pseudo sur le web : PAIN D’ÉPICES
• copyright : astoria
• présence : 5 à 7/7
• groupe choisi : VIVRE À LA PARISIENNE
• célébrité choisie : Robert Pattinson
| • racontez votre histoire •
Ma vie s’est arrêtée à l’instar de la sienne. Commençons toutefois par le début. Je me nomme Cannel Lavoisier et je suis français, né à Paris, de bonne fortune avec des parents absolument délicieux. Mon père Charles et ma mère Eden m’aiment, du moins c’est ainsi qu’elle me fait entrevoir les choses. Maman, ma chère et douce maman qui se prénomme donc Eden me répète sans cesse à quel point ils m’aiment. Je crois maintenant qu’elle tente de s’en persuader puisque je ne vois jamais mon paternel Charles. Toujours absent, toujours au travail, il ne pose son regard empli de jalousie et de dédain sur moi que lorsque je suis dans les bras de maman. Elle, il la regarde avec passion et amour, elle en est comblée, mais il ne m’aime pas, je ne suis que la concurrence selon lui dans le cœur d’Eden et par conséquent il ne veut pas du nourrisson que je suis alors. Charles ne me prend jamais dans ses bras, il ne me fixe qu’avec dégout, mais je ne peux lui en vouloir. Il aime Eden autant que moi, voir même plus toutefois ne suis-je pas qu’un enfant ? Je ne peux me défendre, je ne peux faire face contre lui, pourtant Eden s’en moque ou du moins elle se le cache. Je grandis dans ses jupes ou plutôt ses robes parce qu’elle ne porte que de ça. Elle est très féminine et très féline aussi, papa passe son temps à la dévorer du regard et moi de mon regard de petit garçon je cherche à attirer l’attention de mon papa. Je joue, je cours dans tous les sens, mais il ne me remarque pas. Il daigne seulement me regarder lorsque je suis avec maman, alors je m’accroche à sa nuque, je suis en permanence dans ses bras pour qu’il me remarque. C’est mon seul moyen d’attirer son attention …
Je grandis et mes parents vieillissent. Ils sont de plus en plus beaux, maman est toujours aussi magnifique et Henri est charismatique. J’ai l’impression de ne pas leur ressembler, je suis en quelque sorte le vilain petit canard. Je suis seul d’ailleurs et je me sens imperturbablement seul. Maman et Henri n’ont pas fait d’autres enfants parce qu’il ne le désirait pas. Un suffit déjà amplement aux yeux de papa. Je prends déjà assez de temps comme cela à maman, je le lui vole, c’est ainsi qu’il me fait voir les choses lorsque nous sommes seuls lui et moi, lorsque maman s’absente un instant. « Tu me l’as piqué ! Tu me l’as volé ! Par ta faute je ne peux pas avoir toute son attention, tout son amour ! » Il manque de me frapper, Eden arrive toujours à temps. Chaque fois ils se disputent et maman finie en larmes et moi je pleure aussi, en silence parce que maman souffre à cause de moi, parce que je suis né. Je ne l’ai jamais voulu, toutefois me voici et mère vit un enfer par ma faute … avec le temps maman m’aime davantage et elle s’éloigne d’Henri. Cela le rend fou furieux qu’elle lui prête moins attention qu’avant, qu’avec le temps elle s’éloigne, comment l’en blâmer toutefois ? Il la rue de coups et je ne peux rien faire. Lorsque j’interviens, quasiment tout le temps, lorsque je suis là et qu’il l’a frappe, j’en prends moi aussi. Je m’en moque, seul Eden compte vraiment. Ma douce et merveilleuse maman qui s’est transformée en femme triste et battue …
C’est un soir alors que nous sommes seuls qu’elle me prend dans ses bras alors que je n’ai que quatorze ans. Elle me souffle à l’oreille qu’elle n’en peu plus, qu’elle ne peut continuer à vivre ainsi et qu’elle s’en veut de me faire vivre une telle vie. Elle nous imagine loin d’Henri, alors qu’elle en est follement amoureuse, mais elle a préparé nos valises et nous voilà partie pour fuir Henri. Nous rejoignons sa famille, la mienne aussi, mes grands-parents. Maman est toutefois de plus en plus malheureuse sans Henri. Elle perd du poids, devient maussade et encore plus triste, elle s’éteint lentement. C’est par une journée d’été lorsque je rentre à la maison que je la vois se disputer avec Henri. Il nous a retrouvé, ce n’était pas bien difficile et il veut qu’elle rentre à la maison. Elle, seulement elle. Alors qu’ils m’abandonnent chez mes grands-parents j’apprends quelques jours plus tard que maman est morte, la cause : suicide. Elle n’a pu se résoudre à vivre sans moi et à partir de ce jour je suis mort avec elle. Qu’ajouter de plus hormis le fait que j’ai créé le même schéma dans ma propre existence. Je suis devenue le parfait sosie de mon père, frappant sa femme et passant tout son temps au travail. Par contre la mienne est partie et maintenant je me retrouve seul à gérer mon entreprise de télécommunication.
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